Worms Eat Her - S/T (DEMO 2014)

Worms Eat Her - S/T Demo - par Tristan 

WORMS EAT HER, quel drôle de nom... Ont ils déja vu une madame se faire manger par des vers ? Ou est-ce tout simplement une référence hentai aux dreadlocks de leur frontman ? 

Enfin bref, ils nous apportent cette nouvelle démo en cet an de grâce 2014. Et on peut dire que malgré le peu d'années derrière eux, ils savent ce qu'il veulent. La production est au taquet, la détermination des gugusses également. 

On décolle direct avec Eleventh Plague, pas d'intro, pas d'avertissement, le deathcore du combo est bien rodé, le growl d'ouverture annonce la couleur. Morceau efficace, rentre dedans, qui s'accorde une petite accalmie toute relative, avant de reprendre la boucherie. 

Ensuite, place a Sheitan, morceau plus sombre, qui invite aux moshs et aux gros headbangs sur un rythme effrèné. Accompagné d'un deuxième chant crié, le morceau est porté sur la fin par une atmosphère presque black metal. 

Troisieme et dernier morceau, Born To Destroy porte bien son nom, s'ouvrant sur du blast qui ne s’arrêtera que pour laisser place à la lourdeur de quelques parties plus lentes. Le chant crié est plus à l'honneur sur ce morceau, et les deux gaillards se partage bien le titre. 

Une demo vraiment puissante, avec une basse et une gratte aux sonorités  accrocheuses, des parties de batteries atomisantes, et des voix growlées et criés mise en avant. Une excellente démo, on en veux encore plus. 

France

Deathcore

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Worship The Pestilence - Condemned To Chaos (DEMO 2012)

Worship The Pestilence - Condemned To Chaos DEMO - par Tristan

WORSHIP THE PESTILENCE, groupe de death bolivien, nous sortait en 2012 une demo DIY 4 titres. 

Cette démo compte donc 4 pistes, la première étant une instrumentale. Et ce qui me perturbe dés le début c'est cette basse et cette batterie, très en avant par rapport aux guitares. Et le sentiment d'inégalité va se confirmer sur la deuxième piste. On entend bien un solo de gratte en fond, c'est dommage qu'il ne soit pas mis au premier plan. Le comble c'est que sur la quatrième piste, on a des parties de grattes trop en avant et trop "heavy" par rapport au reste du morceau. La voix, les growls plutôt sont trop linéaires, on dirait qu'ils sont les mêmes d'une piste à l'autre, entremêlés de cris sur la troisième piste. 

Les mecs nous offre une demo de death metal plutôt moyenne, pas révolutionnaire pour un sous, mais on sent l'envie de faire quelques chose malgré tout. En espérant qu'a l'avenir ils nous sortent des pistes mieux construites et enregistrées de façons plus harmonieuses. 

Death Metal
Bolivie

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DEFEAT THE EARTH - Beyond Creation

DEFEAT THE EARTH - Beyond Creation - par Tristan

Beyond Creation, sorti en janvier 2014, est le premier album du groupe DEFEAT THE EARTH. Le groupe nous offre ici une pièce de brutal death de bonne facture.

En 7 morceaux (plus une intro) on à pas le temps de s'ennuyer. Ça blast dans tout les sens mais pas n'importe comment non plus, les guitares sont là pour cracher des riffs assassins, soutenues par une basse impressionnante de technique. Et que dire de cette voix monstrueuse, intense et sauvage si ce n'est qu'elle est parfaitement maitrisée.

Le groupe parviens à rendre les morceaux cohérents et fluides, chose qu'on ne retrouve pas chez tout les groupes du genre, qui se contente parfois d'envoyer sans saveur. Le rythme est parfois « cassé » par des breaks bien sentis et qui n'altèrent pas la fluidité des morceaux.

Petit bémol, le son un peu froid, pas très organique de l'ensemble qui pourrais en rebuter certains, des blasts parfois trop présent mais ça ce n'est que mon avis.

Un premier essai pour une formation qui à moins de 2 ans, et premier essai concluent. Allez les voir en concert, ils dépotent !

Brutal Death

France

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WORMSTOCK 2.0 : JOUR-3 / Samedi 10 Mai 2014 / WORMS EAT HER - ABSURDITY - PRIMAL AGE - KOMBUR - INDOCTRIN HATE - URSS - NOTHING REMAINS - BORN CRIMINAL @ La Scène Michelet - Nantes

WORMSTOCK 2.0 : JOUR-3 / Samedi 10 Mai 2014 / WORMS EAT HER - ABSURDITY - PRIMAL AGE - KOMBUR - INDOCTRIN HATE - URSS - NOTHING REMAINS - BORN CRIMINAL @ La Scène Michelet - Nantes 

Nous nous retrouvons pour la dernière soirée du Wormstock.

J'arrive 5 minutes après le début de BORN CRIMINAL qui tente de réveiller le peu de public présent avec leur deathcore basique. Deux-trois mosheurs se font plaisir (ils profiteront de la faible affluence de la soirée sur chaque concert). Bon c'est pas un set marquant, les bonhommes pâtissant d'une situation peu enviable (ouverture + peu de public).

S'ensuit NOTHING REMAINS et leur deathcore mélodique est plus intéressant. Le jeune combo envoi sévère et montre qu'il maîtrise déjà les choses. Ils font preuve d'une bonne présence scénique et font la promo de leur EP en communiquant avec le peu de public. Une bonne découverte pour moi, je fonce acheter le dit EP. 

URSS, groupe de crust, ne m'a pas convaincu. Je ne m'attarde pas sur ce set. 

INDOCTRINE HATE débarque pour mettre une mandale au public présent. Et leur brutal deathcore à deux têtes semble ravir le public. Ça mosh et défouraille dans le pit. Une bonne dose de violence comme on les aime. Seul bémol, une des voix est moins mise en avant par le son que l'autre. 

KOMBUR, groupe venu d'Avignon, arrive ensuite avec un deathcore plus technique et une prestation qui ne laisse pas de marbre. On remue la tête et le pit est toujours bousculé par les mosheurs fous. C'est bien exécuté et ça déboîte. 

PRIMAL AGE nous assène leur hardcore bien méchant. Ils ont beau avoir des kilomètres au compteur, ça ne me transcende pas vraiment. Les gars effectue pourtant parfaitement leur boulot et communique leur bonne humeur au public. 

Avant dernier groupe de la soirée, ABSURDITY viendra ravager la salle et le public avec leur modern death violent à souhait. Le public un peu mou est encouragé par le chanteur qui viendra s'avancer dans le parterre. Un mosheur à casquette bleu viendra entraîner les convives et me voilà en train de me dévisser la nuque sur les rythmes speed du combo. La grosse mandale du week-end. Non les gars, je ne regrette pas d'avoir acheter le bonnet sans connaitre le groupe avant le concert (il est tout doux et me rend beau ... ou presque). 

Dernière prestation de la soirée et clôture du festival, les WORMS EAT HER mettent tout en oeuvre pour finir en beauté. Party in da pit ! Gros son, gros public de fous furieux, gourdins gonflables, frites en mousse, banane géante. C'est la rock party de l'année. Ca devient chaud chaud chaud. Je sort me rafraichire et impossible de revenir : grosse chaleur, ça bouge dans tout les sens et plus de place, les WORMS ont retournés La Scène Michelet grace à leur deathcore et leur super bonne humeur. Superbe fin pour un super festival.

Petite tombola à l'arrache, un vinyl et un CD gagné, et je rentre chez moi. 

Merci aux orga de s’être bougés pour nous offrir un tel week-end avec une affiche de fou et une ambiance de malade. Le bar super accueillant me verra revenir, c'est sure. Bravo aux ingés sons et light, au public pour s’être déplacé (mention spéciale aux deux espagnoles qui ont fait la route juste pour le week-end). Merci aux groupes pour les moments de partage. Vivement l'année prochaine. 

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WORMSTOCK 2.0 : Jour-2 : Vendredi 9 Mai 2014 : HILLDALE - DEFEAT THE EARTH - THE GEEK AND THE ALCOHOLICS GENIUS - IN MY CHEST - SHOOT THE GIRL FIRST - SMASH HIT COMBO @ La Scène Michelet - Nantes

WORMSTOCK 2.0 : Jour-2 : Vendredi 9 Mai 2014 : HILLDALE - DEFEAT THE EARTH - THE GEEK AND THE ALCOHOLICS GENIUS - IN MY CHEST - SHOOT THE GIRL FIRST - SMASH HIT COMBO @ La Scène Michelet - Nantes

Deuxième soir au Wormstock à La Scène Michelet, et 6 formations vont se partager l'affiche.

HILLDALE déboule pour le premier concert de la soirée. Leur deathcore, me rappelant les sonorités des débuts de la scène, met le public en jambe. Ça mosh déjà pour ce court set.

DEFEAT THE EARTH viens ensuite nous avoiner la tronche avec leur brutal death bien senti. Malgré le fait qu'ils furent réclamer par le public, ce même public est peu présent mais réactifs. Les explications des messages propres aux morceaux est intéressant (merci les petites putes lolitas). Excellent show.

Je loupe le début du set de THE GEEK AND THE ALCOHOLICS GENIUS (qui jouait sous le pseudonyme The Illuminati). Les 3 derniers morceaux de leur metalcore à la Architects plaise à mes oreilles et celles du public chaud comme la braise. Le pit est en ébullition pour la première date du groupe déjà bien en place. 

IN MY CHEST, groupe de hardcore mené par une charmante petite demoiselle, nous offrira une bonne prestation, pleine d’énergie, devant un parterre clairsemé. Ça mosh encore et le devant de scène libéré laisse le champ libre aux danses les plus extrêmes.

Place au partycore de SHOOT THE GIRL FIRST. C'est frais à souhait et sa tranche avec le reste de l'affiche, moins violent mais tout aussi efficace. Le petit public présent semble largement apprécier l'énorme prestation du groupe. C'est la fête et sa colle parfaitement à l'ambiance du festival. 

Je loupe le set de SMASH HIT COMBO car je doit rentrer précipitamment. Tant pis, ça sera pour une prochaine fois. 

Quelle deuxième soirée. Le son fut encore excellent et le sera également le lendemain pour l'ultime soirée du festival. 

WORMSTOCK 2.0 : Jour-1 / Jeudi 8 Mai 2014 : CHECKMATE - OESTRE - ELLIPSE - MY ANSWER - BEYOND PREJUDICE @ La Scène Michelet - Nantes

WORMSTOCK 2.0 : Jour-1 / Jeudi 8 Mai 2014 : CHECKMATE - OESTRE - ELLIPSE - MY ANSWER - BEYOND PREJUDICE @ La Scène Michelet - Nantes - par Tristan

Nantes, quelle belle ville. Mais on s'en branle, on va parler du WORMSTOCK 2.0 là.

Le WORMSTOCK c'est quoi ? Un petit festival qui s'est déroulé à La Scène Michelet, un bar avec un salle de concert dedans !

J'arrive donc le jeudi, premier jour du festival, à la dite Scène Michelet, que je découvre pour la première fois. Le bar est décoré avec plein d'affiches de jeux videos, thème du festoch. Je retrouve un camarade, prend une bière et arrive l'heure des hostilités. 

C'est BEYOND PREJUDICE qui ouvre le bal. Avec leur metal teinté néo, rappelant sur certains passages le Slipknot des débuts, ils nous balancent les décibels groovy, tout en furie. Le public répond présent et s'accorde un wall of death. Et ce n'est que le premier groupe du week-end. Une bonne mise en bouche.

MY ANSWER viens ensuite s'emparer de la scène. Le metalcore mélodique parfois screamo des nantais tiens le public en haleine, et celui-ci continue de s'exprimer comme il se doit. Les mecs occupent toute la scène et bougent dans tout les sens. Simon communique avec son public, invitant les hommes de la soirée à « pécho » sur un morceau « romantique ». Ce festoch commence vraiment bien.

Viens le tour d'ELLIPSE, ce qui ne fais qu'augmenter la frénésie ambiante. Le metalcore brutal du combo fait mouche et le public réagit en conséquence. Le groupe est parfaitement en place, emmené par une Claire dont la hargne durant les morceaux tranche avec le calme de ses mots envers le public.Impressionnante la demoiselle. 3Ieme fois que je vois le groupe, et la scène et la salle sont toujours autant maîtrisées.

OESTRE quant à eux ne m'ont pas laissé un souvenir impérissable. Peux être trop « ambiant » pour le fest'. Malgré tout, les zickos semblent prendre plaisir à jouer ce soir et le talent est indéniable, juste pas ma came. 

Venus de Paris pour clôturer cette première soirée, CHECKMATE envoi les troncs d'arbres à tours de bras avec leur modern metal. Le public ne s'y trompe pas et la salle deviens de plus en plus chaude, pleine comme un œuf. La soirée se termine par ce show dantesque. Je ne reste que 3 morceaux car il fait vraiment trop chaud (ouh, la pédale!) mais quelle claque en si peu de temps et tout le monde est d'accord en sortant d'ici.

Le son tout au long de la soirée sera excellent, bien que quelque voix furent un peu difficile à entendre, bien joué aux ingés son.

La soirée se termine et je rentre me reposer. Le lendemain sera encore bien chargé.

Nothing Remains - Beyond Spheres Of Humanity EP

NOTHING REMAINS – Beyond Spheres Of Humanity EP - par Tristan

Avec ce premier EP fraîchement sorti, Nothing Remains, jeune formation de Cherbourg, viens nous décrasser les cages à miel avec son metalcore bien couillu. Après une intro mélodique à souhait, les gars nous avoine la tronche avec leurs 5 compos reflétant la jeunesse du groupe. En effet on à un peu de mal à discerner une compo d'une autre car elles sont assez ressemblantes, le morceau « Carpe Diem »sort plus facilement son épingle du jeu avec son interlude. Mais n'enlevons rien au talent des lascars, ils le prouvent largement au fil de l'écoute. On peu citer comme influence Heaven Shall Burn (et August Burns Red me dit-on dans l'oreillette). La production de cet EP est vraiment bien foutue permettant d'apprécier chaque instrument et surtout la voix d'un Max qui n'a rien à envier aux plus grands. En bref Nothing Remains prouve qu'ils en veulent vraiment malgré leur jeunesse, ils sont sur la bonne route, a vous de les soutenir maintenant.

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